Un cabinet d’avocats est une entreprise comme une autre : elle doit être rentable pour être pérenne ! Votre cabinet perd de l’argent ? Vous vous posez des questions sur son potentiel de rentabilité ? Voici les clés pour un cabinet d’avocats rentable et soucieux de développer son activité. Quelle que soit la taille de votre cabinet, ces solutions concrètes vous aident à mieux gérer votre temps et votre argent. Il s’agit bien de maximiser votre chiffre d’affaires, tout en minimisant les coûts.
Bien gérer son cabinet en trois points
1. Une bonne gestion financière
C’est le point névralgique de toute entreprise, avec son chiffre d’affaires et ses charges. Et votre cabinet d’avocats n’échappe pas à la règle !
Voici les trois piliers de la rentabilité :
Si les prestations juridiques sont facturées sur la base d’un forfait, il peut être intéressant de s’appuyer sur un logiciel de gestion des temps afin de mieux facturer le temps passé sur une affaire et réduire ou rendre à l’essentiel le temps non facturable.
Il pourra être nécessaire d’augmenter vos tarifs. Commencez par réaliser une étude de marché. Vos honoraires doivent refléter le niveau d’expérience du cabinet, lié à son ancienneté.
Une gestion rigoureuse des comptes clients est primordiale. Le suivi des factures ne peut être négligé. Pour rappel, les frais de procédure doivent être payés à l’avance par le client. Assurez-vous que vos heures de production soient bien facturées.
2. Des systèmes informatiques ciblés.
Cette gestion financière s’accompagne d’une organisation du travail efficace. Ainsi, les systèmes informatiques vous aident à mieux gérer votre cabinet en vous permettant de gagner en efficacité. De la planification des rendez-vous au traitement des emails en passant par la maintenance de votre site internet, au traitement des appels téléphoniques ou encore à la facturation, un cabinet gère une multitude de tâches.
Les outils informatiques permettent de mieux gérer le temps, pilier central de la rentabilité d’un cabinet. Les outils collaboratifs sont nombreux : le Cloud, les espaces de travail virtuels, la coédition de documents, les logiciels de production ou encore de structuration des process de facturation. Enfin, le télétravail dessine un nouvel avenir dans nos méthodes de travail.
3. La relation clients.
Vous le savez, votre métier est basé sur la confiance et le respect. Vous êtes capable d’identifier les clients qui vous feront perdre en productivité, en vous réclamant du temps et de l’énergie. Ce sont les clients difficiles ou insatisfaits. Or, la réputation de votre cabinet lui permet également d’être rentable. C’est pourquoi les enquêtes de satisfaction de votre clientèle sont essentielles. Elles permettent de mesurer le succès de votre cabinet, et d’agir sur ce que vous pouvez améliorer. Recueillir et répondre aux commentaires de vos clients vous permettra d’accroître votre réputation.
Le marketing : incontournable
Pour développer votre chiffre d’affaires, vous pourriez choisir d’investir dans une stratégie marketing. Pour cela, le cabinet doit définir un plan de marketing pertinent, rattaché à un budget dédié. Il s’agit de développer la visibilité du cabinet afin, notamment, de cibler les « bons » clients. Le volet commercial est du temps non facturable. Mais cet investissement vous permet de développer votre activité. Vous devrez néanmoins quantifier l’effort fourni par rapport à sa rentabilité. Chaque action menée doit permettre d’obtenir un maximum de résultats.
Bon à savoir
L’importance des ressources humaines.
Le temps consacré à des tâches autres que la pratique du droit est important… et peut s’avérer problématique. C’est pourquoi un cabinet requiert du personnel pour assister les avocats, notamment dans le traitement des dossiers administratifs et la gestion marketing.
S’entourer d’une équipe de qualité, afin de servir au mieux les intérêts du cabinet, participe à sa rentabilité. Outre le recrutement, les formations et les entretiens professionnels ne doivent pas être négligés afin de permettre à vos collaborateurs de monter en compétence.
Le numérique : nécessaire
Le numérique imprègne tous les secteurs. Bien utilisé, il représente un formidable outil. Mais comment prendre le virage du numérique ? Les outils numériques transforment notre façon de travailler. La profession d’avocat doit pouvoir s’adapter pour innover. Les outils technologiques ne signifient pas que l’IA remplacera l’avocat. La relation humaine est au cœur de sa déontologie et doit rester la priorité. Les outils digitaux sont pléthoriques et permettent au cabinet de proposer des services numériques à ses clients. Les réseaux sociaux, par exemple, offrent au cabinet une véritable vitrine du métier d’avocat. Le public peut se familiariser avec le droit, ce qu’il est, ce qu’il permet, pourquoi il peut en avoir besoin. Enfin, sans remplacer le recours à un avocat, les nouvelles technologies sont plébiscitées pour leur capacité à rendre plus rapide et plus simple certaines démarches. Une question d’avenir.
L’internalisation : inévitable
La mondialisation engendre la facilité des échanges internationaux et la multiplication des contrats commerciaux. Le développement des relations contractuelles se traduit par l’augmentation des litiges internationaux… et donc, la confrontation des systèmes juridiques. S’inscrire dans le droit international des affaires devient de plus en plus nécessaire pour augmenter son CA.
Or, l’une des problématiques de cette internationalisation du droit est la traduction juridique. La traduction des documents juridiques représente un véritable enjeu. Chaque pays possède son système juridique avec ses spécificités. La traduction entre la langue source et la langue cible doit être irréprochable. La variété des documents, les codes du métier, son jargon, etc. sont l’affaire du traducteur juridique spécialisé. Outre la maîtrise de la langue et de ses subtilités, il apporte son expertise du domaine juridique.
Pour bien comprendre, consultez notre article sur les différents types de traduction .
À retenir
Confier la traduction juridique des dossiers internationaux à une agence de traducteurs juridiques spécialisés est un gain de temps – en permettant au cabinet de se concentrer sur son cœur de métier – et un atout en termes de réputation – en s’assurant de la qualité des traductions juridiques. En un mot : une carte maîtresse.
« Le temps c’est de l’argent »
La gestion de son temps est au cœur du métier d’avocat : du temps passé sur une affaire jusqu’à la gestion marketing du cabinet, tout doit être optimisé pour être rentable.
Le saviez-vous ?
Comment distinguer les cabinets prospères ? Une étude menée sur l’état des petits cabinets d’avocats américains en 2017 (Thomson Reuters) a mis en avant trois leviers. Ainsi, les entreprises qui réussissent :
1. suivent la satisfaction de leurs clients
2. passent moins de temps sur les tâches administratives
3. investissent dans la conduite du changement
Une fois ces différents leviers identifiés, vous pourrez agir sur le développement de votre cabinet et sur sa rentabilité. N’oubliez pas que le temps est un indicateur incontournable. Sa bonne gestion permet d’agir sur le chiffre d’affaires. Il s’agit de répartir au mieux les différentes tâches auxquelles le cabinet doit se consacrer, le plus efficacement possible : affaires, finance, relation clients, marketing, numérique, internationalisation, etc. Le succès de votre entreprise en dépend ! Une fois que vous aurez traqué les manques à gagner et les coûts cachés, vous serez en mesure de placer votre argent plus efficacement, tout en gagnant du temps. Par exemple : dans la traduction juridique spécialisée.